En 1485, treize paroisses de l’archiprêtré de Saint-Exupéry, au diocèse de Limoges, décident avec l’accord de leur évêque de fonder une « consorce ». Il s’agit d’une association, placée sous le patronage de la Vierge pour honorer Dieu et la Vierge, mais aussi pour assurer le secours mutuel de ses membres, de leur vivant et après leur mort d’assurer le salut de leurs âmes, et dont le siège est placé dans l’église Saint-Étienne de Neuvic.
On ne connaît plus que les statuts de cette confrérie à travers les confirmations faites au début du XVIIIe siècle et les lettres du pape Clément XI de 1718. Statuts renouvelés, traduction de la bulle ont été imprimés chez Pierre Chirac à Tulle en 1747. En 1856, le curé de Neuvic, Jean-Joseph Marche, décide de redonner vie à cette consorce et rassemble dans un livret imprimé chez Faure à Ussel les statuts publiés au XVIIIe siècle, l’histoire de la découverte de Notre-Dame de Pennacorn, suivis de nouveaux statuts, des indulgences accordées à la confrérie, des miracles survenus à Neuvic par l’intercession de la Vierge, terminé avec plusieurs pièces liturgiques, prières durant la messe, vêpres du dimanches et litanies de la Vierge.
Plaquette de 1747 et livret de 1856 sont les seules sources qui permettent d’aborder l’histoire de cette consorce, dont les archives sont perdues, et de l’évoquer avec ses incertitudes et les questions qu’elle pose.
