Les églises romanes de la Corrèze et du Cantal multiplient les points communs. Les influences limousines et auvergnates se mêlent, de part et d’autre de la Dordogne, pour donner jour à des édifices souvent modestes par leurs dimensions mais profondément originaux.
Une visite presque exhaustive des sites permet de dresser un panorama complet des convergences et des divergences : certains sculpteurs ont travaillé dans les deux secteurs ; d’autres ont été copiés ou se sont mutuellement influencés. D’une église à l’autre apparaissent ainsi des constantes et des variantes qui témoignent de la vitalité du XIIe siècle.
Si les églises de Mauriac et de Brageac (Cantal) sont les petites soeurs de Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze), il sera surtout question des églises du nord-ouest Cantal et de Haute-Corrèze, celles-ci encore largement méconnues. On verra ainsi que pour comprendre l’architecture romane d’une région, il est indispensable de savoir en sortir.